J'aimais ce moment. J'aimais cet arrêt sur image. J'aimais ses draps en volutes. J'aimais le parfum de l'effort entre lui et moi. Lui, au-dessus de moi, la jouissance aux bords des lèvres, le souffle haletant et la gorge sèche. Je me détachais de lui, de ses draps, de ce lit de fortune – surement le sien. Je décidais de me balader, même si j'étais aussi nu qu'un vers. mon voisin, lui, il était toujours perdu dans ses pensées. Cependant, il n'était pas muet. « C'est la première fois que je fais cela...» Je pouffai de rire tout en attrapant un bibelot de valeur et je commençai à m'amuser avec. « Non, c'est vrai...Je pense qu'il faudrait mieux pour toi et moi que cela reste entre nous, tu comprends ? C'était ta première fois ?» Je m'arrêtai et je perdis le contrôle sur l'objet en verre qui explosa à mes pieds. Je ne pouvais plus m'arrêter de rire. Je sentais sa culpabilité, mais il fallait pas. Oui, c'était moi qui l'avait lancé les hostilités du haut de mes quatorze-ans. Ce petit visage d'ange innocent, il fallait clairement pas s'y fier. « Non, ce n'était pas ma première fois, je te rassure. Pourquoi, je t'ai sucé comme un puceau ?» Ma repartie l'enfonça plus profondément dans son mutisme. Il était trop chou, vraiment. J'avais découvert le sexe très jeune et c'était ainsi. Il avait des virtuoses du violon, moi je l'étais de la turlutte. « Je veux dire. Il faut pas que tu en parles à tes parents. Je peux t'offrir des choses si... » Là, il commençait à m’intéresser. Après tout, comme toutes les princesses j'aimais les présents. J'avais le pouvoir sur lui. Je m'approchais et malgré ma taille, je levais mes bras pour les passer autour de sa nuque. « Continue... D’après, toi, qu'est ce que tu pourrais m'offrir qui m’aiderait à pas aller voir la police et raconter tout ce que tu as fait à l'enfant si innocent que je suis ? Je me demande combien d'années cela prend un pédophile ? »

Je regardais mon frère. Ce regard il le connaissait. J'allais faire une connerie. Nous étions en pleine veillée funèbre et je tenais déjà plus. Je m'approchai de son oreille et je lui mordillai par ennuie. « Putain ! Nous sommes là encore pour des heures.» Je me prenais une tape derrière la nuque. Aie ! Je me tournais vers notre mère. Je souriais alors comme le gentil jeune homme de vingt-ans que je voulais paraitre. Je commençais à avoir vraiment mal aux fesses sur ses chaises. « Pfff...Je m'emmerde...Fais, quelque chose...» Je le regardais avec un regard de petit chat perdu sous une autoroute un soir de pluie. Je sentis la main de mon frère se crisper sur ma cuisse surtout pour que j'arrête mes enfantillages, son regard plus que sérieux. Moi, ce genre de regard me donnait tout simplement envie de révéler mon vrai visage. Sans son autorisation, je glissai ma main entre son entre-jambe et je lui susurrai « Bon, vas-y, laisse moi m'occuper de toi. Je m'emmerde trop » Et, oui, en plus d'être un pervers, j'étais incestueux. Que voulez-vous ? Je cumulais les points pour gagner un prix une fois sous terre. Mon frère lui rejeta ma main avec violence, mais discrétion - enterrement oblige. « Arrête, tes conneries, Sam ! » C'est dommage, mon frère, lui, ne l'était pas trop. Je voyais dans ses yeux que je le dégoutais, mais cela me touchait même pas. Il pouvait m'insulter comme il le voulait dans l'intimité, mais ici c'était moi qui avait le pouvoir. Je glissai ma main dans la poche de ma veste et je posai mon portable sur les genoux de mon voisin. « Tu es sûr ? C'est marrant ce que j'ai trouvé sur ton ordinateur. Je me demande ce qu'en penserait la police ou même notre chère mère ?» Ses yeux me lançaient des poignards et moi j'avais ce sourire de jeune homme victorieux. Ma main s'invita à nouveau entre ses cuisses et aussi discrètement que le serpent que j'étais, j'allais tâter du fruit défendu. Encore une victoire.

Je terminai par me taper sur le torse pour me réchauffer, c'est qu'il ne faisait pas si chaud que cela surtout torse-nu. « Allez, mec, c'est pas maintenant qu'il faut se dégonfler. Si, je fais cela souvent ? Heu...Un truc aussi débile ? Tout le temps. Je me souviens l'année dernière quand a forcé un magasin de jouet pour y faire une rave-party. Je me suis retrouvé défoncé avec un G.I. Joe coincé dans l'anus. Je pourrais même pas te dire comment il arrivé là. Mais, il faut pas se poser des questions. Allez, fais tomber le bas, tarzan !» Je lançai le mouvement et je fis tomber mon boxer. J'étais en tenue d'Adam et je trottinais sur place comme un coureur qui se préparait à la course de sa vie. «  Ah, ouais ! Tout est mini chez toi mon pote. Ne le prends pas mal, mais je pensais qu'aurais pu après nous deux...Mais, là...Désolé, je fais pas les micro - pénis. Ouais, je pense qu'à ça. Un problème ? Il y a autre chose à penser dans cette vie de merde ? Pour moi, il n'y a que le cul et l'amusement. Bon, allez, go...Bazinga !» Je mimai un départ et je regardai mon voisin sortir de la cabine d'essayage de ce grand magasin. Je le vis courir complétement nu jusqu'à que plusieurs vigiles lui sautent dessus. Moi, je filmai le tout de ma cachette, complétement hilare. Cela avait été trop facile de le piéger celui-là. Je me demande combien j'allais pouvoir lui revendre la vidéo à ce petit fils à papa ?