« Putain t'es qu'une sale pute ! » La joue pleine de sang, il se précipita dans la salle de bain, laissant une petite trainée visible sur le sol. Il plongea sa joue sous l'eau, espérant que ça arrêtera l'hémoragie. Elle l'avait pas raté sur ce coup là la salle garce ! Il continua de faire couler l'eau sur son visage sans que ça n'arrête quoi que ce soit cependant, à tel point que sa tête comment ça à lui tourner violemment et lorsqu'il aperçu Ava à dans le miroir, il s'effondra par terre. Il ne supportait pas de voir son propre sang en abondance dans un si petit évier, et surtout, il ne supportait pas que sa coloc l'ai eu à ce point. Ava et Olson sont catalogués comme les barjots qui se battent et s'insultent comme des gamins, qui s'envoient l'un l'autre à l'hôpital en rigolant, en baisant comme on dit bonjour, en cassant les beaux vases de papa Martin et surtout comme deux incapables qui, au lieu de se dire je t'aime, se comportaient comme les pires ennemies. « Tu vas me recoudre ou continué de me regarder comme une vache ? » A sa grande surprise avant s'exécuta, ce qu'Olson regretta bien vite quand il sentit un aiguille à peine désinfecté s'enfoncer dans la peau de sa joue. A force de soigner leurs blessures, ils pourraient presque passer un diplôme de médecine.

Ils baisaient, se battaient, s'insultaient, et pourtant, ils avaient tout de même une seule règle à respecter : ne jamais, jamais s'excuser. S'excuser c'est pour les faibles ! Leurs combats ? Se dominer mutuellement, et il était hors de question d'être soumis ne serait-ce qu'une seconde. Alors ça partait mal. Olson baisait avec une fille différente chaque soir, sous les insultes d'Ava qui l'amusaient. Puis le matin il la baisait elle, puis si elle était un peu trop r"ticente, il la droguait avec son stock de vente. Olson était dealer, et il s'amusait à penser que c'était un avantage énorme pour lui ; la drogue n'avait plus aucun secret. Le ghb, la coke et toutes les autres substances illégales, il les avait tous tester sur Ava, souvent qu'elle s'en rend compte. Et quand les n'osés et les maux de crane prenaient la jeune femme à cause d'une drogue injecté à un peu trop forte dose le jour d'avant, il s'amuse. « C'est ce qui arrive quand on laisse trainer sa chatte partout, t'as de la chance, des putes ont brulés leurs soutifs pour avoir le droit à l'avortement. »

Ils se bléssaient mutuellement et pourtant, ils en redemandaient. Qui tombera le premier, c'était la question qu'ils se posent en se levant le matin, en se regardant dans les yeux lorsque le réveille affiche à peine neuf heures. Ils se regardent et l'espace d'un instant se mettent à nu l'un devant l'autre, jusqu'à la prochaine dispute.