« elle est mignonne la nouvelle chanteuse, c'est qui ? » la serveuse fronça les sourcils, trop habituée par les remarques de son patron qu'elle ne connaît que trop bien. « ça fait déjà plus de deux mois qu'elle chante ici, et j'te dis pas depuis combien de temps elle travail chez nous ». Le jeune homme haussa un sourcil, regardant la serveuse avec mépris. « t'es jalouse ? » un sourire se dessina sur le visage de l'homme alors que sa main passait lentement sur les fesses de cette dernière. La jeune femme soupira et s'en alla, continuant son service « joue pas avec moi Maxence, je t'ai déjà prévenu. ». Le fameux Maxence semblait habitué à cette remarque, et cria «  son prénom ? ». La serveuse se retourna et sourit, disant au jeune homme qu'elle s’appelait Zana. Un sourire se fit sur le visage de l'homme et une phrase s'échappa de ses lèvres : « à nous deux... ».

Zana venait de finir son service, alors qu'une main se posa sur son épaule «  mademoiselle ? » elle tourna les yeux vers le jeune homme qu'elle avait déjà vu dans le coin, elle savait bien que c'était son patron, il aimait bien dragué les nouvelles, voilà ce qu'elle en avait retenue. Par chance, elle avait réussi à passer entre les mailles du filet. « ça te dit un petit verre ? C'est moi qui offre. » Zana sourit un peu gêné, et baissa la tête «  hm je .. je peux pas ce soir ». Maxence appuiya sa main au mur, bloquant la demoiselle. « et qu'est ce qui t'empêche ? Un copain trop jaloux et possessif ? ». La jeune fille ria un peu « non c'est que.. il va faire nuit et ma mère m'attends.. je veux pas l’inquiéter. Une prochaine fois peut-être. » L'homme ne put retenir un rire alors que la demoiselle passais entre le mur et lui et sorti de la battisse.

Il s'est juré de l'avoir dans son lit, et il a toujours ce qu'il veut, c'est un fait. Seulement voilà, la jeune femme semble pas de cet avis et elle tiens à garder sa pureté, son enfance et surtout, elle ne veut pas de lui. Loin de cet avis, Maxence l'aura, et même si pour cela il doit faire des promesses douteuses et sans fondement. Il a l'habitude, après tout. Trois mois. Pendant trois mois il a lutté, pendant trois longs mois elle a décliné ses offres de boire un verre, d'aller au cinéma, d'aller au théâtre ou tout pleins de choses complètement absurdes et niaises que Maxence n'aurait jamais pensé dire. Et pourtant, toujours rien. Un soir, il propose de la raccompagné, elle accepte, il est tard, le service à été plus long que prévu. Alors que le chauffeur les conduit, il passe doucement sa main sur sa cuisse, main qu'elle enlève. Mais il y tiens, il poursuit, il fait monter sa main à sa poitrine et emprisonne son visage afin de l'embrasser. Elle se recule, lui demande d'arrêter. Il lui murmure qu'il a envie d'elle, maintenant, et qu'il est prêt à tout pour qu'elle accepte. Elle sourit un peu gêné et confuse et il s'embarque dans de belle parole, il lui dis qu'elle le fascine, qu'il a jamais vu de femme plus belle qu'elle, qu'il a envie d'elle à chaque fois qu'il l'a voit et il promet d'être le plus doux possible mais rien ne change, elle refuse encore et encore. Il perds patience et s'énerve. « écoute moi bien maintenant, soit tu décides d'écarter tes cuisses, soit t'es renvoyé ». Elle est perdue et ne comprend plus rien, elle écarquille les yeux. Il a l'air sérieux. « Je suis sérieux Zana. » il est sérieux. Elle commence à trembler, elle a peur, là, ce soir, dans cette voiture. Elle a terriblement peur. Elle le regarde et il lui sourit, fier. « alors ? » elle se perd, elle ne sait plus quoi dire. « je m'en fous, faites ce que vous voulez, je trouverais un autre travail. » Maxence sert son poings, ça ne marche pas comme prévu, et en plus elle a raison. « je te paierais en plus de ton salaire. Tu aura de quoi te rendre heureuse, t'aura de quoi t'habiller chez les grandes marques, de ne plus avoir un appartement mais une maison. » Elle se pince les lèvres, c'est tentant. Elle pourrais facilement rendre heureuse sa mère. Voilà qu'il touche un point faible, mais il l'ignore encore. Lui, il a jamais payé aucune fille pour coucher, d'habitude il les a en claquant des doigts, mais après avoir passé plus de cinq mois à imaginer le visage de Zana à la place de toutes celles qu'il baisait, il en a marre. Il a bien assez d'argent pour en payer trente des filles comme Zana, et tout les soirs. Ses parents ont déjà gagnés assez pour encore trois voire quatre génération, le fric c'est pas ce qu'il lui manque. Ce qui lui manque c'est une fille comme Zana, une fille pure, un diamant à l'état brute, jamais touché encore, peut-être même jamais embrassé. Voilà ce qu'il veut, il veut l'exclusivité, son exclusivité. Il l'a veut à lui, et à lui uniquement. Elle baisse les yeux, la voiture s'arrête et elle sort. « au revoir. ».

Il s'en ai mordu les doigts, certes. Il aurait voulu faire plus, faire beaucoup plus que simplement lui proposer ça, mais que pouvait-t-il faire d'autre ? Il aime baiser, il allait pas la demander en mariage. Un soir, peu de temps après, peut-être un mois ou deux, sans qu'il s'y attende, une jeune femme frappa à sa porte de chambre. Il ouvrit, et il fut surpris. « Zana ? » Elle leva les yeux vers lui, telle une enfant qui vient de faire une grosse bêtise, telle une enfant qui s'apprête à pleurer. Il attrape sa main et l'a fait entrer, puis il regarde une femme, allongée sur le canapé entrain de fumer, avec seulement un string pour guise de tout vêtement « barre toi, on en a fini. » sa froideur soulève les frissons de Zana et la jeune femme s'en alla. Maxence s'assit sur le canapé, invitant avec un peu de force Zana à s'asseoir sur lui. Il retire une mèche de ses cheveux doucement « ça va pas ma belle ? » on devine sa voix douce, mais elle soupira, il fallait absolument qu'elle se reprenne. Elle se leva et retira son pantalon ainsi que son pull large qui masquait que trop ses formes, apparaissant pour la première fois en sous vêtement devant un homme. « J'ai besoin d'argent » laisse-t-elle passer entre deux respirations. Il se lève et attrape sa taille doucement, entre ces deux énormes mains chaudes, sur son corps frêle et froid, et la rapproche lentement de lui. « tu reprend demain, pour le service de vingt heures. » Il sourit, se voulant rassurant, mais elle n'est pas rassuré. Loin de là, elle se sent écœuré et affreuse. Il pose ses lèvres sur les siennes et elle ne bouge pas, elle n'ose pas, elle ne veut pas. Il soupire et recule un peu son visage « si t'y met pas un peu du tiens ma belle, je vois pas l’intérêt de te payer pour ça ». Son cœur s'affole atrocement. Elle a peur, et dans un murmure elle dit : « je sais pas faire.. ». Il sourit, il est fier. Il a gagné, il sait que ce sera lui l'exclusivité, il sait qu'il n'y aura que lui. Ce soir là, Zana aura le droit à sa première fois. Elle laissera rouler des larmes le long de ses joues entre deux coups de reins, larmes qu'il ne verra pas. Il sera fier de lui, et il l'a paiera en conséquence. Elle aura mal, il s'en moquera. Hélas, l'argent est une motivation nécessaire pour soigné la maladie de quelqu'un de proche, pour soigné sa mère. Heureusement, l'argent est un moyen miraculeux pour forcer aux gens dans le besoin à faire ce qu'on veut qu'il fasse. Le malheur des uns contribue au bonheur des autres.