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| Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] | |
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Invité
| Sujet: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 1:40 | |
| - 22 ans - Hétérosexuelle - Toujours en relation libre - Mexicaine - Impulsive - Têtue Rancunière - Bagarreuse - Barjo - Méfiante - Atypique - Gardienne de prison franchement, t'as cru que t'étais plus intéressant que moi ? Brysonville… Cette ville semblait être un tombeau renfermant un labyrinthe d’obscurité. Familière à l’ambiance chaotique qui émanait de ses bas-fonds, je n’avais pas été dépaysée en arrivant ici, devant la prison. L’antre de ces murs me rappelait la froideur de mon existence. Aussi figés que le temps, aussi sombre que le passé. Le vent sifflait entre les fissures qui rongeaient le bâtiment à l’allure abandonnée. Ce son apaisant couvrait l’écho des bavardages des prisonniers. Je marchai d’un pas ferme entre ces couloirs au silence trompeur, jusqu’à arriver devant une porte. Celle d’un nouveau chapitre de ma vie, qui s’ouvrit devant moi. Le policier en chef de la prison, assis dans son bureau, m’invita à entrer et à m’installer en face de lui. La cinquantaine avancée, son visage était marqué de traits endurcis par la volonté de fer dont il devait faire preuve ici. Il me regarda de ses yeux sombres et perçants, me jaugeant sans doute ou se demandant ce qu’une « gamine » comme moi pouvait faire dans ses lieux. Pas le moins du monde intimidée, je m’assis en face de lui et lui tendis mon dossier, prête à répondre aux interrogations qui se reflétaient sur son visage. Les salutations d’usage passées, il examina quelques instants les documents. « Mademoiselle Calvi, vous nous arrivez tous droit du Mexique, si j'ai bien compris… » Commenta-t-il à voix haute. Devant mon silence, il poursuivit. « Je vois que vous avez eu une enfance très perturbée. ». « En effet ». Me contentai-je de répondre. Le passé me revint alors comme une onde de choc et défila lentement dans ma tête.
[Flash-Back]
Mexico. Ville de lumières et de paillettes aux yeux de monde extérieur, mégapole de la déchéance latino-américaine de l’intérieur. Dans les tréfonds des bordels mexicains, l’amour qui unit mes deux parents dura une simple nuit. Abandonnée par une mère prostituée dont je ne connaissais que le nom et le visage sur une photo jaunie, je grandis entre les mains rudes d’un riche homme d’affaires sans scrupules, un mafieux qui aimait frapper sa propre fille en signe de ‘respect’. En grandissant, je compris la fuite de ma mère. De mon père, je n’appris que l’amour de la violence et de la corruption, il était amoureux de l’argent sale et imbu de sa personne. Je n’avais pas droit à la même vie que les autres petites filles de mon quartier. Il m’était interdit de leur parler, d’avoir des amis, ou d’aller à l’école normalement. Je n’avais pas non plus droit aux jouets ou aux sucettes d’enfants. Seule la rudesse de mon père m’obligea à grandir plus vite que je n’aurais dû. Le corps acceptait les bleus, mais la mémoire n’oubliait rien. Mes seuls moments de liberté se résumaient aux nuits blanches où je trainais dans la rue, échappant à son autorité à l’heure où il s’assoupissait. Je ne voulais pas être de son monde, je détestais ce qu’il représentait et ce que sa volonté voulait faire de moi. Et puis un jour, j’en ai eu assez de me plier et je suis partie. La vie à l’extérieur me parut plus accueillante, les rues qui m’étaient devenues si familières m’ouvrirent leurs portes définitivement.
[Fin du Flash-Back]
Le soleil du matin traversait la fenêtre du bureau de ses pâles rayons et inondait de lumière l’atmosphère glaciale qui régnait dans la pièce. Seul le bruit de nos respirations troublait la fausse tranquillité de cet endroit. Le policier se concentrait toujours sur mon dossier. Penché sur les feuilles, il essayait de lire entre les lignes. Il parcourut le paragraphe suivant et redressa la tête, l’air songeur. Je ne sourcillai pas, sachant très bien quel seraient ses prochaines questions. J’allais devoir revisiter l’histoire de ma vie. « Vous vous en êtes ensuite sortie d’une drôle de façon. ». Son regard perçant me sonda de nouveau. Il paraît que lorsqu’on pense très fort à quelque chose que l’on veut, il arrive qu’elle se réalise dans la minute qui suit. Les réponses, il les avait sous les yeux. Ma mémoire me ramena de nouveau quelques années plus tôt…
[Flash-Back]
La rue cache l’ordure de l’humanité, les déchets non-recyclables de la société. Je m’abritais dans ses artères, et alors que la faim me tenaillait le ventre, j’appris à commettre mes premiers larcins pour survivre. Depuis plusieurs semaines, voler dans un magasin, subtiliser de l’argent aux gens, tricher aux jeux étaient devenus mon quotidien. J’excluais seulement la prostitution, ne voulant pas devenir comme ma mère. La cause n’en était pas plus noble. Quelle fierté y a-t-il à connaître pareille condition ? Déracinée d’innocence et veuve d’affection depuis toute petite, je ressemblais à un animal blessé et solitaire. Seule me restait la magie de la jeunesse et la brillance d’un regard qui n’échappa pas à l’attention d’une vieille dame par la vision qu’elle avait de cette adolescente, condamnée selon toute vraisemblance à une prostituée en devenir au vu de ma condition précaire. Elle ne vint pas à moi tout de suite, et m’observa d’abord quelques jours. Les rues si accueillantes de mon enfance me devenaient hostiles, l’horreur humaine de ses entrailles était prête à tuer pour si peu. Un jour où la chance me sourit, un bourgeois eut pitié de moi et m’offrit plusieurs billets, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de quelques drogués qui me suivirent dans les plus sombres recoins de la ville. Ils me tombèrent dessus. Depuis toute petite déjà, j’avais appris à me battre, encaisser les coups de mon père et lui répondre m’avait appris à me défendre. Mais rien n’était comparable à la raclée que je reçus ce jour-là par ces drogués en état second… le manque. J’en frappais deux au visage, mais contre quatre, je ne pouvais pas grand-chose. Au bout d’un moment, je sombrais à terre à demi-inconsciente. Je sentais le sang couler le long de mon visage, mon corps enfler sous leurs coups de pieds, leurs mains se glisser sur moi à la recherche de leur trophée, la soif d’argent pour satisfaire leurs addictions. Bâtards ! Mais même la volonté ne suffit plus à soulever mon propre poids. Je fermais les yeux, devenant insensible à la douleur lancinante qui alourdissait mon corps. Ils me laissèrent pour morte. Bloquée entre deux mondes, je ne les entendis pas partir. Lorsque j’ouvris de nouveau les yeux, je me retrouvais dans un lit douillet au milieu d’une chambre colorée. La vieille dame m’avait recueilli. Anita, elle s’appelait. Elle me prit sous son aile, comme sa petite fille. La confiance mit longtemps à s’installer, mais à bout de patience, elle réussit à m’apprivoiser. Elle me parla de son fils, gardien de prison, qui avait été tué par un détenu quelques années plus tôt. Elle se sentait vieille et seule, et m’offrait une chance de vie contre un peu de compagnie en échange. Ma force lui rappelait celle de son fils, tandis que sa douceur me faisait oublier la violence dans laquelle j’avais grandi. Les années qui suivirent, elle représenta tout. La tendresse d’une maman, la confidence d’une amie, ce qui ressemblait à une famille. Cependant, sa vieillesse la rattrapa un jour et son cœur lâcha… La meilleure période de ma vie s'éteignit avec son dernier soupir. rongée de chagrin, je me retrouvais seule à nouveau.
[Fin du flash-back]
Dans mes yeux brillaient une vague lueur d’émotion. Anita était la seule personne à éveiller de tels souvenirs en moi. Lorsque le policier s’en rendit compte, il s’autorisa une petite remarque sans rapport, espérant sans doute reprendre le dessus de la conversation en éveillant une quelconque émotion chez moi. « Tout va bien ? ». Non, mais il ne croyait quand même pas que j’allais m’épancher sur lui là ? Je le regardais et souris ironiquement, un brin sur la défensive. « C’est la minute tendresse ou quoi ? ». Ce n’est pas parce qu’il croyait mener l’entretien depuis le début, qu’il le dirigeait bel et bien. Je ne lui racontais que ce que j’acceptais de lui dire et il ne devait certainement pas l’oublier. Mis dans l’embarras par cet affront direct, il toussota. Ses yeux s’embrasèrent de nouveau et son visage se ferma. Enfin, il retrouvait cette expression de fer qui m’avait plu au début. Il allait vite comprendre à qui il avait affaire, et j’en souriais déjà intérieurement. « Je vois. Parlez-moi de votre dernier travail, il était plutôt inattendu... D’ailleurs, tout ne s’est pas bien passé. » Reprit-il le fil de la conversation.
[Flash-Back]
Après le décès d’Anita, je n’étais pas retournée vivre dans la rue. Elle m’avait laissé ses quelques biens pour survivre. Je me fis engagée à la prison voisine, en tant que surveillante, ancien endroit où travaillait son fils. Ce travail était dangereux, mais me plaisait bien. Il était aux antipodes de ce que mon père aurait voulu que je devienne. Les débuts furent difficiles, qui serait assez fou pour respecter une fillette à l’allure d’ange dans un endroit peuplé de criminels aguerris ? Et pourtant. Un jour que je faisais une « ronde » dans la cour extérieure de la prison, où les détenus avaient été relâchés pour s’aérer, l’un d’eux m’agrippa, mit sa main contre ma bouche pour m’empêcher de crier et me plaqua contre le mur. « T’es une putain de tentatrice, tu sais ça ? ». Cracha-t-il. « Lâche-moi où tu vas le regretter. ». Répondis-je sans sourciller. Il éclata d’un rire gras en regardant ses « amis » criminels, et se retourna vers moi, serrant mon cou un peu plus fort. Il passa sa main sous mon uniforme et commença à la remonter. Il ne put continuer ; il se retrouva à terre un bras cassé en moins de deux secondes… La nuit, à l’infirmerie, des cris résonnèrent dans toute la prison. Du piment rouge avait été retrouvé dans son caleçon, son organe anormalement enflé, ce qui lui passerait l’envie de recommencer de sitôt. La rumeur fit le tour et se confirma. Un salaud de première, il n’avait que ce qu’il méritait. Le message était passé, et ça allait vite se faire comprendre ici. Je n’étais plus cet animal fragile du passé ; j’avais grandi, et je m’étais forgée en apprenant à me battre dans la rue, les nuits où la vieille dame dormait d’un sommeil trop lourd pour m’entendre sortir. Elle m’en aurait empêché si elle l’avait su, mais je n’avais jamais pu oublier l’incident qui s’était produit quand elle m’avait retrouvée entre la vie et la mort. Plus jamais un homme ne me battrait, ni ne porterait la main sur moi. Je ne fus plus ennuyée. La prison était tristement réputée pour être une des plus coriaces, pourtant les règles instaurées furent simples et rapidement respectées. On ne me m’emmerdait pas, je ne cherchais pas des noises. J’accordai aux détenus certains privilèges tus, en échange d’une passive tranquillité. Le monde de la prison était aussi corrompu que l’extérieur et l’argent s’y écoulait abondamment. Je fermai les yeux sur leurs petits trafics de drogue qui circulaient et sur les règlements de comptes internes, tant que cela restait entre eux. Après tout, s’ils voulaient se bousiller la santé ou s’entretuer, c’était leur problème. Qui regretterait des salopards de leur genre, des drogués à vie, des meurtriers ou même violeurs ? Mais loin d’être de sages moutons, tout bascula à nouveau un jour.
[Fin du flash-back]
Petit à petit, chaque chapitre de ma vie était déterré et remis à jour. Au fur et à mesure que l’histoire avançait, je revoyais les images défiler dans ma tête. J’ignorais que la mémoire pouvait garder des traces aussi claires des souvenirs accumulés, surtout de ceux que j’avais tant bien que mal tenté d’oublier et d’effacer. Mais les faits les plus marquants s’imprègnent dans nos esprits d’une façon indélébile, et lorsque le policier reprit la parole, chaque détail me revint violemment en plein visage. « Que s’est-il passé ce jour-là ? ». Nerveuse, je tentai de n’en rien laisser paraître. Peu de personne accepterait de revenir sur de tels évènements, une véritable mise à nu de l’âme. Pourtant, je savais que je devais lui répondre si je voulais avancer. Je n’étais plus elle, cette petite fille innocente était définitivement morte ce jour-là, et j’étais prête à l’oublier.
[Flash-back]
Allongée sur un transat sur le toit, je me reposais sous le soleil de plomb. Vêtue d’un bikini, je laissais les rayons dorer un peu plus ma peau de métisse. Observant d’un œil les prisonniers dans la cours en bas, je baissais mes lunettes de soleil sur les yeux et sirotait un mojito frais. Nous avions tous pris nos habitudes de cette confiance passive. D’en haut, je n’étais pas le témoin direct de leurs gestes et trafics illégaux. D’en bas, ils se tenaient « tranquilles » en échange de mon éloignement. La prison était devenue d’apparence plus calme, tout le monde y trouvait son compte. Mais ce marché tacite ne fut évidemment pas du goût de tout le monde. Le détenu qui m’avait agressé quelques mois plus tôt avait ou bien la mémoire courte ou la rancune tenace. Comme tout le monde, il connaissait mes heures de garde et les habitudes instaurées. Il en profita pour se glisser en douce sur le toit. Il me tomba dessus par derrière, armé d’un couteau cette fois. Il m’agrippa et m’entraîna à l’ombre de tout regard, au fond. Sans me rendre compte de ce qu’il m’arrivait, il me frappa violemment la tête contre le mur et planta son couteau dans ma cuisse, m’empêchant toute fuite. Complètement sonnée, je sentis ensuite son couteau sous ma gorge. « Crie, et je te jure que tu vas souffrir, salope. ». Ce n’était pas la première fois que ma vie ne tenait plus qu’à un fil, je n’étais plus effrayée de la mort. J’étais prête à faire l’amour avec elle si seulement elle me donnait la force de tuer ce chien, fauve affamé de victimes, violeur invétéré voulant asseoir sa domination sur les femmes. Il m’arracha mon haut, son regard jubilait d’excitation, mais il n’était pas encore satisfait. Dans mes yeux, seule transparaissait de la haine profonde. Il attendait ma crainte, mais il n’aurait pas la satisfaction de ma peur. Ni de rien d’autres d’ailleurs. « Je t’avais dit de me laisser tranquille, mais tu ne m’as pas écouté. ». Murmurai-je à voix basse. « Putain, tu oses faire ta maligne ?! ». Il me gifla. Mon nez pissait le sang, mais je ne sentis pas la douleur du coup, habituée depuis toute petite à en recevoir. D’un geste désespéré, je lui assenais un violent coup de genou dans ses parties, que je savais fragilisée. Il se plia de douleur et laissa tomber le couteau. Je le ramassais sans lui laisser le temps de se redresser. Surpris par la rapidité et la souplesse de mes gestes, il me reçut de plein fouet. Je sautais sur lui tel un animal enragé… et le castrai à moitié. A ce moment-là, ma fureur était telle qu’elle était devenue une folie qui ne me rendait plus humaine. Un abandon total à toutes ces années de refoulement… Une colère sans nom, incontrôlable. Pervers dégueulasse qui ne méritait pas de vivre… Gros porc inhumain qui traitait les femmes en bêtes. Je n’avais que cette idée en tête… Et puis, je m’imaginai de nouveau dans quelques mois. Impossible. L’instinct de survie monta en moi et trouva la force de traîner son corps mutilé jusqu’au bord du toit… Toute trace de jubilation avait disparu, il se tenait ses parties amputés, me suppliait comme un petit enfant. Pas de pitié. Il sombra dans le vide dans un état semi-conscient, souffrant trop le martyr que pour se rendre compte qu’il perdit la vie. L’écho de son corps résonna longtemps entre les parois de la prison… Ses os se brisant sur le sol fut la plus belle mélodie qu’il m’eut été donné d’entendre. Mon esprit me trahissait, comment avais-je pu tant aimer prendre une vie ? Dans un état second, blessée et dépassée par mes propres émotions, je m’évanoui à mon tour sur le toit. Quelques jours plus tard, je sortis de mon état comateux dans un lit d’hôpital. J’étais restée inconsciente tout ce temps. Dans ma chambre, le patron de la prison me rappela brièvement les événements. Il m’expliqua ensuite qu’il n’avait pas pu me protéger, ni taire ce qui s’était passé. Les Etats-Unis l’avaient contacté, ils me voulaient absolument. « Ils ont appelés, Edelia. La violence de ton instinct de survie… ils ont rarement vu ça. Je n’ai rien pu faire pour toi, tu as été transférée aux Etats-Unis. ». M’expliqua-t-il d’un air désolé. « Où ? » Murmurai-je faiblement. « Brysonville, dans le Vermont. Essaie d’oublier ce qui s’est passé ici, et construis-toi une nouvelle vie là-bas ». Il ne croyait pas si bien dire. Ce nom ne disait peut-être rien pour lui, mais je savais parfaitement ce qu’il signifiait. Cette nouvelle perspective qui résonna dans la pièce me rendit la vie. Ils m’avaient envoyé dans une des pires parties des USA, la poubelle criminelle de leur pays. Qu’à cela ne tienne, plus rien ne me retenait ici et je m’habituerai bien à d’autres ordures si nécessaire, d’autant plus si pareille occasion se représentait d’en éliminer quelques-unes.
[Fin du flash-back]
« Je ne comprends pas. ». me ramena la voix du policier à la réalité. « Ce que vous avez fait est très grave, mais ne justifie en rien votre présence ici. Vous vous êtes... "défendue" en quelque sorte. Je ne vous vois pas parmi les criminels les plus dangereux du pays. ». Enfin, nous en arrivions à ce point. Un sourire s’esquissa sur mon visage, il n’avait vraiment toujours rien capté. Je le fixais de nouveau. « Vous ne comprenez pas. Je ne suis pas présente en tant que « prisonnière » potentielle, je suis venue pour le poste de surveillance qui s’est libéré depuis peu. ». Il me jaugea de nouveau, ne sachant s’il devait me prendre au sérieux. Visiblement, je n’étais pas d’humeur taquine. Il sembla réfléchir quelques instants, pesant sans doute le pour et le contre de ce qui avait été raconté. « Dans ce cas, je pense en effet que vous serez parfaite pour ce poste. ». Le policier avait prononcé ces mots sur un ton respectueux, presque admirateur de ma force et mon aplomb, comme si j’allais pouvoir tirer mon épingle parmi les criminels de la pire espèce qui se trouvaient ici. Tous les surveillants finissaient par partir, complètement désabusés. Je n’en avais nullement l’intention. Mais la triste vérité était simplement que j’étais devenue comme mon père, violente, corrompue et souillée, rongée jusqu’à la moelle par les démons du passé. Il avait réussi à me contaminer dans ma vie présente, et je pourrissais au fond de moi, malade de ses pêchés antérieurs. Peut-être cette ville représenterait-elle ma guérison… celle de m’infecter un peu plus encore de son poison délicieux. L’adrénaline procurée par la dangerosité de la prison était le cœur-même de mon traitement. La déchéance pure et sublime d’une âme évanouie et qui ne demandait qu’à se réveiller ici.
Dernière édition par L. Edelia Calvi le Ven 16 Mar - 3:27, édité 15 fois |
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ADMIN ✄ when you crashed in the clouds, you found me. ☄ date d'inscription : 03/03/2012 ☄ nombre de messages : 1159 ☄ doppleganger : pretty little liar, caesar. ☄ coprights : crusty reek et tumblr. ☄ célébrité : hésitation. ☄ pseudo : wild feather. / anaïs (avec le tréma).
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 1:55 | |
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Dernière édition par Maleva Shenalli le Mar 13 Mar - 2:18, édité 1 fois |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 2:16 | |
| ANAIS, MA DIABLESSE, mais je t'en prie Pas encore validée que tu me fais déjà valser dans le pêché J'aime ça Oui t'as raison, faut que je me protège, j'veux pas être contaminée de ta pureté! <3 L'innocence, c'est mauvais par ici, à ce qu'il paraît (a) |
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AGRESSIF ☍ nouveau bandant ☄ date d'inscription : 11/03/2012 ☄ nombre de messages : 292 ☄ doppleganger : totalement. ☄ coprights : woodsen. ☄ célébrité : cara delevingne. ☄ pseudo : century sex.
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 7:32 | |
| SHAY bienvenuuuue |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 7:33 | |
| Shay en méchante, ça gère Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche |
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ADMIN ▷ le bâtard par excellence. ☄ date d'inscription : 03/03/2012 ☄ nombre de messages : 788 ☄ doppleganger : T'as vu double toi. ☄ coprights : (c)losing game. ;tumblr (et un big up à pikachon pour la signature) ☄ célébrité : sean o'pry,le plus bandant. ☄ pseudo : .lollipops/Maïlig(attention tréma)
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 7:37 | |
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ADMIN ி phase télépathe, éclate des packs ☄ date d'inscription : 03/03/2012 ☄ nombre de messages : 1030 ☄ doppleganger : maeloveo, chérie ! ☄ coprights : fade out. ☄ célébrité : le regard qui tue. ☄ pseudo : marine, fade out.
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 7:41 | |
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| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 10:13 | |
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| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mar 13 Mar - 14:47 | |
| Punaise Shay en garce !!! je vais kiffer Bienvenue |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Mer 14 Mar - 0:27 | |
| Merci jolie bad girl Je kiffe ton pseudo <3 |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Jeu 15 Mar - 3:28 | |
| Les filles <3 y’a moyen d’avoir un délai jusque mercredi prochain ? Virée à Dublin pour la St-Patrick ce week-end +boulot oblige & je veux pas bâcler l'histoire vite fait! Thanks |
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ADMIN ✄ when you crashed in the clouds, you found me. ☄ date d'inscription : 03/03/2012 ☄ nombre de messages : 1159 ☄ doppleganger : pretty little liar, caesar. ☄ coprights : crusty reek et tumblr. ☄ célébrité : hésitation. ☄ pseudo : wild feather. / anaïs (avec le tréma).
| | | | Invité
| | | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Jeu 15 Mar - 9:59 | |
| Oh ! J'aime écouter le grand M, surtout quand il me murmure des folies (a) Tu gères! Et rien de moins chère moitié sexy Ton nouveau chouchou est à tomber aussi <3 |
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| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Jeu 15 Mar - 11:21 | |
| surprise ma chérie |
| | | Invité
| | | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Jeu 15 Mar - 13:12 | |
| Shay la magnifique ! Bienvenuue ma vilaine ! |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Ven 16 Mar - 3:28 | |
| Gaspard-le-badant merci <3 |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Ven 16 Mar - 5:43 | |
| bienvenue |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Ven 16 Mar - 6:02 | |
| Merci |
| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Ven 16 Mar - 7:56 | |
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| | | Invité
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Ven 16 Mar - 8:48 | |
| Merci ! |
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ADMIN ✄ when you crashed in the clouds, you found me. ☄ date d'inscription : 03/03/2012 ☄ nombre de messages : 1159 ☄ doppleganger : pretty little liar, caesar. ☄ coprights : crusty reek et tumblr. ☄ célébrité : hésitation. ☄ pseudo : wild feather. / anaïs (avec le tréma).
| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] Ven 16 Mar - 8:53 | |
| le piment t'es bête mon enfant !!!!! ahahahah en tout cas très belle histoire, puis j'aime bien le métier ! tu gères comme toujours J'ai fait de mon mieux, c'était dure, j'ai vaincu, j'ai appris à lire, rien que pour ça, tu dois me discerner un award. Bref, osef ta fiche à l'air d'être complète, je peux donc te valider ! Bouge ce qui te sert de derrière et va recenser ton avatar dans le bottin, ouais sinon on te voit venir tu va zbeuler le forum si quelqu'un d'autre débarque avec ton avatar T'es peut-être un bon élève, mais pour l'instant tu as eu un nouveau zéro dans ton bulletin, alors file lire les annexes pour mieux t'intégrer au forum et pas venir me souler avec tes questions. C'est bon tu as réussis ta vie, tu peux donc poster ta fiche de liens, rp avec les autres membres, mais minutes petit cafard avant de te ruer tel un poulain en rûte, il est important et même obligatoire à ta survie que tu lises le guide concernant les liens. Si jamais tu as des questions où juste une envie de faire chier ton monde, le staff est là pour toi Bon jeu parmi les badants
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| | | Invité
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| Sujet: Re: Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] | |
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| | | | Good Girls Gone Bad <3 [Terminée] | |
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