Brysonplace est une victime fictive du sud-est du Vermont, aux États-Unis. Avec une population qui atteint à peine les dix mille âmes, peu de gens considèrent cette ville comme telle: certains diront qu'il s'agit d'un village, d'autres d'un bled égaré au milieu de nulle part. Mais peu importe. Une population si peu nombreuse nous porte à croire que tous les gens ici se connaissent et s'apprécient, pourtant, ce n'est pas du tout le cas. Des statistiques nous rapportent en effet que Brysonplace a un taux de criminalité bien au-delà de moyenne. Une autre étude démontre qu'elle détient un pourcentage de méchanceté qui dépasse toutes les autres villes des États-Unis -et même plusieurs autres pays.

Le Vermont étant limitrophe à la fédération canadienne, son climat est assez variable. Les étés sont généralement assez chaudes, les automnes pluvieux et beaucoup trop longs, les hivers enneigés et les printemps frais qui ne durent jamais assez longtemps. La saison estivale offre plusieurs activités de plein-air, que ce soit en plein cœur de la broussaille sauvage comme sur les plages plus ou moins appréciées par les quelques touristes. D'un autre côté, la saison froide permet les sports d'hiver comme le ski et la luge, tous appréciés par la mesquine population de Brysonplace. Et comme dans la plupart des pays où on observe de tels climats, on implore les dieux pour un peu de chaleur en plein cœur de l'hiver et on supplie les cieux de laisser tomber la neige quand les étés sont brûlants.

Raison très peu urbaine et industrialisée, jamais Brysonplace ne pourra être comparé à New York ou à Los Angeles. L'agriculture et l'acériculture sont les deux seules activités économiques importantes qu'on pratique. Même si on ne pourrait qualifier la ville de pauvre ou de défavorisée, certains quartiers sont devenus de véritables ghettos avec la criminalité grandissante. Brysonplace a cependant réussi à harmoniser à la perfection la nature et les activités humaines, en combinant par exemple grands parcs et centres commerciaux.