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When you came in, the air went out ∞ Anton

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☺ et moi, je suis validé quand ?
Anton T. Cooper
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MessageSujet: When you came in, the air went out ∞ Anton When you came in, the air went out ∞ Anton I_icon_minitimeMar 26 Juin - 6:11


Anton Theodore Cooper
- 22 ans . Hétérosexuel . Célibataire . américain . drogué . violent . franc . joueur . méprisant . dealer -


je réagis au quart de tour et alors ?
i. Vous savourez un délicieux repas avec un ami -ou du moins avec un individu avec qui vous pouvez parler sans avoir une furieuse envie de dégainer une pelle ou de vous pendre- autour d'une table. mais malheur! il ne reste qu'une misérable part de pizza au fond de la boîte. comment réagissez-vous?
Disons que je viens de fumer et que j’ai faim. Je prends. J’ai décidé que c’était la mienne, et si t’es pas d’accord viens la chercher. Au fait, si t’étais pas déjà au courant, je mords. Dans le cas contraire, je te la laisse. Toute façon t’es déjà si gros qu’un kilo en plus ça se verra pas. Morfal.

ii. Désirant passer une heure ou deux à regarder un film avant de vous rendre dans un nightclub où vous boirez ardemment, vous vous rendez au vidéo-club du coin avec un ami, une conquête ou autre. vous épiez les rayons de la boutique, et alors que vous vous y entendiez le moins, votre compagnon émerge de nulle part avec une comédie romantique à la main -ce que vous détestez. comment réagissez-vous?
« Mais casse toi avec tes conneries. Si tu continues tu vas perdre mon attention. Va me trouver un truc mieux avant que je me fasse un plaisir de te remplacer. »

iii. Vous vous baladez au parc, vous êtes sur le point de pecho sauvagement le mec ou la meuf qui vous fait de l'oeil depuis des lustres quand un groupe d'enfants vous asperge d'eau. comment réagissez-vous?
Sans prendre en compte le fait que mouillé, je suis encore plus sexy qu’à l’ordinaire – ce qui est un putain de challenge croyez-moi, les enfants auront la trouille de leur vie. Je les fais fuir assez rapidement, et revient tranquillement vers la femme qui attirait mon attention. Après tout on est trempés, c’est une bonne raison de se déshabiller. Sans dire que les mioches ont rendus service, ça fait une bonne entrée en matière.

iiii. Vous arpentez les rues de la ville quand vous bifurquer dans une ruelle moins fréquenté quand vous voyez au loin une mamie se faisant voler son sac, elle tente de se débattre en tapant le voleur à l'aide e canne mais rien n'y fait. comment réagissez-vous?
Honnêtement, c’est pas mon putain de problème et j’en ai un peu rien à foutre. Quand on est vieux, on va pas se balader dans les rues mal famées avec un sac à main où y’aurait presque écrit ‘servez-vous’. Par contre, si la gueule du voleur me revient pas, si c’est quelqu’un que j’ai dans le collimateur, il est possible que la vieille parte avec encore plus d’argent qu’elle n’était sortie. Les ennemis de mes amis sont mes ennemis.


franchement, t'as cru que t'étais plus intéressant que moi ?


You have forsaken
All the love you've taken
Sleepin' on a razor
There's nowhere left to fall
Your body's aching
Every bone is breakin'
Nothin' seems to shake it
It just keeps holdin' on


Tu n’as que quelques années. Déjà tout petit, tu ne supportes personne autour de toi. Ta mère ne manquera pas de te le dire, tu étais insupportable petit. Tu chialais pour rien, tu voulais des trucs que personne ne pouvait te donner. Ton père, genre. Ta mère pourrait être heureuse si elle était pas morte, tu chiales plus maintenant. Ça fait une éternité que t’as pas versé une larme : ça serait montrer que tu te soucies de ce qu’il se passe autour de toi et c’est pas possible. Même en faisant semblant t’arrives pas à t’intéresser. Ton père a mis ta mère enceinte et il est parti, tu sais même pas s’il est vraiment au courant. Tu t’en fous maintenant, en fait, mais pas quand t’étais plus jeune. Quand t’étais plus jeune tu voulais une présence masculine. Sérieusement, vivre dans un petit appartement avec une mère droguée et une grande sœur hyper studieuse qui a l’impression d’être née dans la mauvaise famille, ça t’aide pas vraiment à devenir un mec. Un vrai. Ta sœur non plus connait pas son père, mais ça doit pas être le même vu comment vous êtes différent tous les deux. Et vu comment se comporte ta mère, aussi. T’es un mec venu de nulle part avec des couilles new-yorkaises. Ton premier jour d’école est une torture, aussi tu décides que tu n’iras plus. C’est pas ta mère qui te retiendra de quoique ce soit, de toute façon. Elle te voit bien sortir, vu qu’elle va acheter sa poudre juste à côté de la cour de récré. Les parents de certains la regardent bizarrement, mais tu l’as toujours vu faire ça alors ça te semble naturel. T’habites à New York, de toute façon. C’est pas comme si c’était une bourgade de cathos qui se ressemblaient tous. Ici tu fais ce que tu veux. Si y’a une règle que t’as bien compris, c’est qu’ici tu fais ce que tu veux. Quatorze ans plus tard, au collège, on te demande ce que tu veux faire plus tard. « Comme ma mère. » « Elle fait quoi ta mère, Anton ? » « Elle dort le jour, gagne du fric en fin d’après-midi, fait la fête la nuit et se réveille pour manger à treize heures. » Tu aimes le silence qui suit tes paroles. Tu as toujours rêvé de balancer ça à un professeur, c’est l’occasion. L’emploi du temps de celle qui regrette t’avoir mis au monde est très simple. Les lieux changent, mais au final tu t’en fous, elle gagne assez de fric avec la drogue qu'elle vend pour payer l’appart, te nourrir, nourrir ta sœur et mettre de la bouffe au frigo. « Tu n’as pas un métier en tête ? » La tête déroutée que tire ton professeur te fait marrer. « Comme ma mère j’ai dit. » « C’est pas un métier. » Tu hausses les épaules. Si tu pouvais exprimer ton niveau de je m’en foutisme par des mots, tu lui cracherais à la figure mais tu peux pas. Alors tu fais ton sac sans un mot de plus, tu remballes le peu d’affaire que t’avais sorti et tu sors. Sans te retourner. Tu reviendras pas, et ils viendront pas te chercher. T'as même pas fini ton collège mais tu t’en fous, c’est pas comme si les mathématiques allait te sauver la vie. Tu n’es pas comme ta sœur, qui elle va à tous ses cours depuis la primaire, parce qu'elle a décidé de faire quelque chose de sa vie, et d'écouter les parents de ses gentilles et innocentes amies qui lui ont rabâché ce que ta mère aurait du vous dire. L'école c'est bien. Tu t’occupes tout seul, et tu te forge ton petit caractère solitaire dans les rues de la grande ville. Tu es plus curieux que tu en as l'air, et tu n'aimes pas la solitude. Rapidement, tu te trouves des potes, tu comprends pourquoi ta mère vit comme ça. Les emplois du temps deviennent ta phobie, tu ne veux plus qu'on te donne d'horaires ou d'ordre. Libre comme l'air, pour le meilleur et le pire.

Your soul is able
Death is all you cradle
Sleepin' on the nails
There's nowhere left to fall


T’as 17 ans. Tu soupires en rentrant chez toi. La journée a été productive, t’as ramené du fric à l’appartement. Ta mère n’est plus en état de le faire. Tu comprends pourquoi : elle a besoin de plus en plus de doses, n’est plus présentable et un vautour voudrait pas de son corps. L’addiction, c’est un phénomène qui te devient familier et tu sais pas trop quoi en penser. Tu veux pas être dépendant de quelque chose, mais à quoi bon ? Toute façon, c’est trop tard. Fallait choisir avant. Et puis la douceur d’une ligne de poudre blanche quand t’en as envie vaut n’importe quelle dépendance quand tu seras vieux. T’es pas sûr, mais tu te le répètes parce que ça changera pas. Tu penses de plus en plus à te casser de New York. Ta sœur va pas tarder. Elle a commencé ses études, dire qu’un membre de ce qui ressemble à ta famille aura probablement un futur plus ou moins brillant. C’est presque une honte. Quand tu la vois arriver en tailleur à l’appart, passer voir comment tu vas et comment va ta mère, tu ne peux t’empêcher d’être fière d’elle. Elle s’est sortie comme une grande du merdier qui vous entourait, elle est sortie du Bronx et elle est fiancée. Enfin tu crois, t’as oublié, toute façon tu t’en fous. Ce soir comme tous les soirs tu sors. Sauf que cette fois, tu sais pas où aller. T’as aucune idée, tu dois fournir de la weed à quelqu’un mais tu te souviens plus qui c’est. Tu prends le métro, tu penses à rien. Tu soupires en attrapant ton téléphone. Il doit bien y avoir un message quelque part qui t’informes de ta destination. Jack. Amène de quoi planer. C’est ton boulot, de toute façon, qu’est-ce qu’il voulait que t’amènes d’autres ? Des roses et des cookies ? Tu ne prends pas la peine de répondre. En sortant du métro, tu t’arrêtes, regarde l’heure, et t’adosse à un mur pour allumer une cigarette. T’es déjà fatigué, ce qui t’énerves. T’es énervé de tout. T’as envie de te casser loin, de partir, de recommencer quelque chose ailleurs même si tu sais que c’est pas possible. Réfléchissant au fait que t’as même plus le courage de tenir ta mère en vie, une blondasse te coupe dans tes pensées. « tu me passes du feu ? » Tu la regardes de haut en bas ouvertement. Si elle était pas aussi bonne, tu l’enverrais bouler. Après un moment d’hésitation, tu lui lances un briquet. Elle allume sa clope, te le rends, et reste là. planté comme une conne devant toi. Elle a un sourire de débile, et tu en as déjà marre de sa compagnie. « quoi ? » « rien. je réfléchis. » Tu lui réponds sèchement. « ben fais moi plaisir, va réfléchir plus loin. j’aime pas les gens qui réfléchissent. » Elle sort enfin de ton champ de vision. Tu finis ta clope de mauvaise humeur. Elle t’a coupé dans ton trip.

You have admired
Every man desires
Everyone is king
When there's no one left to pawn


T’es arrivée à la soirée, t’as fourni la weed, les gens l’ont consumé, la routine. Tu sais même pas dans quelle pièce t’es, une chambre probablement, ni à quelle fille la langue dans ta bouche appartient. C’est pas comme si tu voulais appeler ses parents avant de te la faire mais tu essaies de te remettre les idées en place. Les mélanges d’alcool c’est jamais bon. Surtout que tu comptais pas rester à la soirée, mais apparemment quelqu’un ici avait des bons arguments pour te retenir. Comme la magnifique paire de seins que tu jauges d’un coup d’œil rapide. La fille te parle, t’as pas écouté. « C’est quoi ton nom ? » Tu t’écartes d’elle un peu brutalement. C’est quoi qu’elle veut savoir, ton nom ? « Euh, Anton » « Moi c’est Kelly » « J’aurais oublié demain. » Elle fronce les sourcils. Elle a l’air complètement défoncée, c’est probablement grâce à toi. Tu remercies les effets de la drogue qu’elle a dû prendre parce qu’elle ne te gifle pas. Nan, elle rigole. T’essaies de t’approcher d’elle pour l’embrasser à nouveau, mais elle continue de parler. « Tu sais je suis à la soirée parce que Jack il » « Ferme là, sérieux. » Elle est en train de gâcher tes plans. Elle avait des beaux seins, un beau cul, et une probabilité de plus en plus haute d’être rajoutée à la liste de tes conquêtes mais il faut qu’elle te parle. Alors qu’il est clair que tu ne pourrais pas en avoir plus rien à foutre. « Tu veux me faire plaisir ? » Elle hoche la tête avec un sourire niais. Tu lui appuies sur le haut de la tête. « Suce-moi. » Finalement tu l’aimes bien. ton petit business avec elle est terminé, et elle t’embrasse avant que tu quittes la pièce. « Sérieusement, il faudrait te couper la langue pour que t’arrêtes de parler comme ça tout le temps mais ça te gâcherait ton unique chance de réussir dans la vie vu ce que tu peux faire avec. » La fille a un moment de blanc. « quoi ? » sans lui répondre, tu débouches dans le couloir et tu rentres de plein fouet dans une autre fille. Tu te prends ses cheveux en pleine gueule. Décidément, elles se sont alliées pour te faire sérieusement chier ce soir. « putain, fais attention connard ! » Olé, elle s’est cru où la petite ? En daignant baisser tes yeux sur son visage, tu la reconnais. La blondasse de tout à l’heure. Evidemment, il a fallu qu’elle parte réfléchir au même endroit que toi. « qu’est-ce que tu fous ici ? » Elle a du culot la petite. Tu t’expliques en trois mots, de toute façon tu es là et t’as pas à te justifier. Surtout pas à elle. « j’allais te poser la même question blondie. tu sauras que, c’est moi le dealer de cette soirée, alors j’ai ma place, toi par contre… » « je couche avec jake, alors tu vois, j’ai pas besoin d’invitation. au passage, ton herbe c’est de la merde. » Tu hausses les épaules. Ça ne t’étonnerait pas qu’elle couche avec beaucoup de monde, en fait. Avec un peu de chance tu sauras sur la liste. C’est mal parti. Tu la bloque contre le mur derrière toi, et tu t’approches de son visage. « la bonne weed, je la garde pour les gens qui la méritent. tu n’en fais pas partie. dommage. je t’aurai bien sauté, en plus. » Avec un petit sourire, tu la regardes se dégager et sortir de ton emprise en même tant que de ton champ de vision. Ça fait deux fois dans la même journée. c’est-à-dire, trop.

You cannot fight it
All the world denies it


T’es complètement défoncé. T’en peux plus, t’arrives plus à marcher, tu te retiens aux murs et tu les insultes quand tu glisses, parce qu’ils sont pas capable de te retenir. Ta mère est morte, ça y est, t’es officiellement orphelin. T’es rentré y’avait personne, t’avais un message sur le répondeur. L’hôpital, ils te disaient de ramener ton gros cul jusqu’à la chambre de ta maternelle avant qu’elle leur claque entre les doigts sans que t’aies pu dire au revoir. T’y es allé, par respect pour elle plus que par amour. Tu la connais pas, quand t’y penses. Elle est morte avant que tu partes. Overdose, ou tu sais plus quoi, crise cardiaque peut-être. Ça aurait pu être un suicide que ça t’étonnerait même pas. ta sœur t’as dit qu’elle ferait l’aller-retour pour l’enterrement. Elle est partie de New York depuis un an, elle vous envoie du fric de temps en temps, même si tu lui répètes que tu te débrouilleras tout seul. Elle te croit pas. T’as arrêté de te battre pour ça. Ça t’arrondis tes fins de mois. Quoiqu’il en soit, cette histoire de mère morte ça t’as plus ébranlé que tu le croyais, et tu as décidé de tristement fêter ça. Ce qui t’amènes devant la porte de ton meilleur ami. La veille, il a été ton coéquipier. Il a veillé sur toi en quelques sortes, tu serais pas là sinon. Il a pas trop bu pour une fois, et pourtant les tentations étaient là. enfin bref, tu dois le remercier et tu comptais passer de toute façon. Il t’a demandé de venir le voir pour savoir si ça allait mieux. Tu donnes des coups sur la porte pour qu’il vienne t’ouvrir. T’as bien essayé pourtant de forcer la porte mais il a fermé, et tu te demandes bien pourquoi. La personne qui t’ouvre n’est pas celle que tu croyais. Avec surprise, tu te trouves devant la blondasse que tu avais bousculé à la soirée de Jack. Tu te souviens d’elle, ce qui est bizarre. En regardant comment elle est sapée, tu comprends pourquoi. Tu l’as pas baisée elle, et ça t’as bien frustré. « qu'est ce que tu fous à moitié à poil, chez mon meilleur ami ? » « je savais pas que c’était ton pote. il m’a ramassé hier soir, j’étais une vraie épave… » Il a joué à quoi, aux pompiers ? C’est sûrement en rentrant chez lui qu’il a dû croiser la jeune fille qui se trouve devant toi. Elle te regarde avec un air amusé que tu ne supportes pas. Tu allumes un joint en soupirant. Elle le regarde avec envie. « tu fais tourner ? » Du tac au tac et sans la regarder, tu lui ressors ses mots. c’était il y a longtemps, mais tu sais qu’elle s’en souviendra. « je croyais que mon herbe c’était de la merde ? » « tu t’es peut-être amélioré… » Avec un regard méprisant, tu penches la tête pour voir l’appartement de ton pote derrière elle. c’est lui que t’es venu chercher, pas elle. « non. je change pas. et ma weed est parfaite, t’y connais rien. bon, où il est ? j’ai un truc pour lui. » « il est parti tout à l’heure. il m’a dit qu’il reviendrait que demain soir, que je pouvais rester en attendant. » Tu as un moment d’absence. Quoi ? Il est parti et il t’as pas prévenu ? Demain soir ? Probablement une urgence. Ça te fait chier. T’avais envie de le voir, et pas elle à la place. depuis quand est-ce qu’il prêtait son appartement à des épaves blondes qu’il trouvait dans les rues ? Il était définitivement trop gentil. Il allait finir par se faire bouffer un jour à cause de ça. Tu tournes les talons sans rien dire de plus à la fille qui te regarde. Tu sens ses yeux posés sur ton dos quand tu marches. « ça t’aurais arraché la gueule de me le dire plus tôt ? » les bruits de pas de blondie résonnent dans le couloir. « reste ! » avec un sourire presque victorieux, tu te retournes vers elle et la dévisage. Reste, ah oui. Pourquoi pas. tu regardes ses lèvres. Ses seins, son ventre, ses jambes et ses pieds nus. Soit. Tu t’approches d’elle avant qu’elle ne parle et gâche le moment, et pose tes lèvres sur les siennes sans hésiter. La seconde d’après, tu te sens tiré à l’intérieur de l’appartement. Tu connais trop bien le chemin, et arrive au canapé avec toujours cette fille dans tes bras. D’un habile coup de main, tu lui enlèves son haut. Tes attentes n’étaient pas trop hautes, elle est bonne. N’importe qui serait d’accord à ce sujet. Tu es resté là après l’avoir consommé. Ça ne t’arrive que rarement. Jamais, en fait, ne te voile pas la face, ça ne t’arrive jamais. Tu allumes une clope. C’est elle, sans surprise, qui brise le silence. « je m’appelle sidney. » tu daignes répondre sans laisser passer aucune émotion dans ta voix. « anton. » « je sais. »

Open up your eyelids
Let your demons run


cette fille a quelque chose de différent. tu l’as su dès le début, et elle te le prouve tous les jours. tu restes avec elle, c’est la tienne, elle est à toi et personne la touche. parce que vous êtes ce qu’on pourrait gentiment appeler un couple. Evidemment, ce n’est pas quelque chose de réciproque. Tu sais qu’elle a fini par se ranger, et tu lui suffis. Pas elle. tu continues de coucher avec les filles que tu croises, parce que c’est comme ça, c’est ta vie, et t’es pas quelqu’un qui fera attention aux autres au profit de ta tranquillité. Pas encore, tout du moins. Le cours de tes journées, de tes semaines et de tes nuits est quand même un tantinet changé. Tu dors avec elle, souvent. Tu te réveilles et tu lui donnes des clopes gratis. Si c’est pas un signe d’amour, ça ? t’aimes bien la voir se réveiller, t’aimes ses lèvres, son rire, sa voix. Elle fait des efforts pour pas parler trop souvent, elle sait que tu détestes ça. Et toi tu fais un effort pour écouter. C’est une relation qui vous va à tous les deux, vous êtes bien, et tu te surprends à t’attacher plus que tu ne le voudrais. Mais tu t’y fais, tu t’accroches, plusieurs fois tu as failli lui dire que c’était plus possible mais c’était une impulsion. Tu es content d’être moins impulsif, t’aurais foutu ta vie en l’air sinon. Vous buvez ensemble, vous fumez ensemble, vous couchez ensemble, parfois vous passez des journées entières ensemble. C’est un peu comme si vous vous complétiez au bout d’un moment, mais tu veux pas dire ça parce que ça fait amoureux et débile. Et c’est quelque chose que tu mettras du temps à avouer. Ta blondie le sait, et elle est ok avec ça. Tu montres pas ton attachement autant qu’elle, tu trouves ça normal. Tu restes celui qui la trompe toutes les semaines, et c’est une surprise pour personne. Tu essaies de te calmer de plus en plus. C’est pas la première fois que tu refuses l’offre alléchante d’une demoiselle. Peut-être qu’un jour Sid sera ta seule drogue saine. Une qui te nique pas la santé. Une qui te bousille pas ta mémoire, ou ton cœur, ou tes poumons. T’y crois de plus en plus, plus le temps passe et plus Sidney Swann Wells fais partie de ton emploi du temps, de tes soirées, de tes nuits et plus le fait de voir son visage en ouvrant les yeux te mets de bonne humeur. t'as bien fais de pas être passé à la vitesse supérieure le jour où vous vous êtes rencontrés : vous vous seriez jamais revu. Des fois tu te demandes ce que tu ferais si t’étais pas avec elle la plupart du temps. ta sœur serait fière de toi. Ta mère l’aimerait sûrement pas. et puis un jour, tu tombes des nues. Tu sais pas pourquoi ça t’as jamais traversé l’esprit qu’elle pouvait être une des filles avec qui tu passes du temps en soirée. Une qui se dit fiancée et qui embrasse tout le monde, une qui va voir ailleurs tous les soirs. T’as jamais pensé que ta Sidney pouvait être comme ça. Jusqu’à ce qu’après avoir amené ce que tu devais amener à une soirée, tu la vois sur le canapé, complètement défoncée, embrasser un autre type. Coup au cœur. dans ta gueule. Une voix dans ta tête te dis que tu l’as cherché, et que t’as intérêt à laisser passer. Mais tu peux pas. tu peux simplement pas, alors tu fais trois pas jusqu’au canapé ou elle est pas censée être, tu soulèves le mec et tu le balances au sol. Tu t’acharnes, tu frappes, longtemps, avec toute la force que tu peux. Tu veux le faire souffrir le plus possible, tu veux faire comprendre à l’autre blondasse qu’elle a fait une connerie. Une vraie connerie. Tu sens que t’es à ton tour levée de force du sol. Le mec a bien souffert, tu le connais même pas. les gens se sont tous arrêtés autour de toi. Tout le monde te regarde, t’es content ? C’est Sid qui te sors de la pièce, elle te traîne jusqu’à la rue. « pauvre con ! » tu ricanes. Tu peux pas t’empêcher de rire. Elle t’insulte, là ? « tu te fous de ma gueule là j’espère ? putain, t’es vraiment qu’une connasse. mais je le savais depuis le début ça, j’aurais dû me douter ! tu sais quoi. aujourd’hui, après un an et demi avec toi, j’étais à deux doigts de te dire que je t’aimais. merde, j’ai bien fait de me retenir. regarde-moi bien, parce que c’est la dernière fois que tu me vois, connasse. » t’es hypocrite, t’es méchant, t’es un vrai enfoiré à cet instant. quelque part, tu t’en veux. Et puis finalement tu t’en fous. T’as évité de te pourrir la vie. T’es pas fait pour être dans un couple, tu l’as jamais été. Qui y a cru, a votre histoire toute façon ? tu fais demi-tour. Tu veux plus la voir, plus l’entendre. Elle continue de parler. « anton ! reviens ! je t’aime ! je t’aime, t’entends ! je voulais pas faire ça ! c’est la drogue qui m’a… » t’as envie de te retourner, de lui rire à la gueule. Tu veux pas lui pardonner, tu veux pas. t’as juste envie de te barrer loin. Et c’est ce que tu vas faire. Tu vas faire comme ta sœur, qui a souvent raison. Tu vas vite fait te casser, trouver un endroit loin d’elle, loin des gens que tu connais. Tu vas recommencer ailleurs. Une fois rentré chez toi, t’as même pas à réfléchir longtemps. ton meilleur ami t’as parlé d’une ville un jour. Avec un sourire et une clope, tu commences tes valises. C’est les vacances, et tu te fais la malle à brysonplace, vermont.


- pseudo/prénom : Artemine/Blandine . âge : 15 . sexe : you wish . avatar : Ed Westwick . groupe : indiscipliné . présence : plus que vous voudriez . comment as-tu trouvé le forum : y'en a une ici qui parle trop . ton avis : all the awesomeness, ugh . il manque quelque chose ? : Sid répondrait Anton . autre chose ? : des Barbapapa . scénario ou inventé ? Scénario -

je sais que t'as kiffé


Dernière édition par Anton T. Cooper le Jeu 28 Juin - 8:17, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: When you came in, the air went out ∞ Anton When you came in, the air went out ∞ Anton I_icon_minitimeMar 26 Juin - 6:13

When you came in, the air went out ∞ Anton 891098728 depuis le temps que je t'attendais. (a)
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MessageSujet: Re: When you came in, the air went out ∞ Anton When you came in, the air went out ∞ Anton I_icon_minitimeMar 26 Juin - 10:10

yoooo ! When you came in, the air went out ∞ Anton 3845856932 When you came in, the air went out ∞ Anton 3442273484 When you came in, the air went out ∞ Anton 3319452797
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MessageSujet: Re: When you came in, the air went out ∞ Anton When you came in, the air went out ∞ Anton I_icon_minitimeMar 26 Juin - 12:26

j'suis contente d'être venue When you came in, the air went out ∞ Anton 577704309 When you came in, the air went out ∞ Anton 1385325751
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MessageSujet: Re: When you came in, the air went out ∞ Anton When you came in, the air went out ∞ Anton I_icon_minitimeJeu 28 Juin - 8:30

pour info, la fiche me va très bien. t'as intérêt à être validé au plus vite. When you came in, the air went out ∞ Anton 891098728
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MessageSujet: Re: When you came in, the air went out ∞ Anton When you came in, the air went out ∞ Anton I_icon_minitime

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