« Je l'ai rencontrée quand je n'avais que seize ans, Anna, ou l'anorexie mentale si vous préférez. Bref; Je suis tombée dedans - l'anorexie mentale ; Anna pour les intimes - quand j'avais seize ans, quand mon père s'est remarié. En fait les termes médicaux exactes sont que je souffre de boulimie et d'anorexie mentale; quoi qu'il arrive, je n'avale rien, ça risque de me faire grossir et j'ai même arrêter de manger au restaurant avec mes amis par peur de faire une crise en leur présence. J'ai très mal vécu le départ de ma mère, je crois savoir d'où me viens cette incroyable lâcheté maintenant. En fait ma mère est tombée en dépression après ma naissance, j'ai une sœur aînée prénommée Lizbeth avec qui je m'entendais parfaitement bien avant... J'ai grandis dans une belle maison, j'ai été élevée par mon père et ma sœur aînée. Je n'aime pas ma mère et j'ai été envoyée plus de cinq fois dans une clinique de réhabilitation en deux ans, je ne faisais que des séjours éclairs, le temps des vacances en fait. Je disais à mes amies que j'allais en France, en Suisse que sais-je et en fait je passais mes vacances en centre, à parler à des psychologues, à manger et à être suivie. Je ne porte pas ma mère dans mon cœur mais ma belle-mère à quinze ans de moins que mon père et ça ne me plaît pas, ça ne m'a jamais plu. Mis à part ma famille personne n'est au courant de cet horrible secret, disons que pour les personnes extérieurs je suis une garce, manipulatrice, gâtée pourrie, capricieuse, jalouse et violente qui obtiens toujours ce qu'elle veux. Ma belle-mère dit que la maladie est fictive, que je cherche simplement à attirer l'attention des gens qui m'aiment vraiment en jouant avec ma santé en fausse inconsciente. »
- Dana Holbrook à propos d'elle même.

« Je ne parle plus à Dana depuis qu'elle est partie en sucette, je ne reconnais plus ma sœur. Elle a toujours eu pour habitude d'être excessive, d'être capricieuse et très garce, mais ses sautes d'humeurs me faisaient perdre la tête, mon père souffre énormément et s'inquiète beaucoup pour elle, tout comme moi d'ailleurs. Sa maladie l'a rendue totalement différente de ce qu'elle était avant. C'était une jeune fille calme, sage, épanouie, heureuse et elle profitait de la vie sans se soucier du moindre gramme qu'elle risquait de prendre ; je ne la comprend pas, je ne la comprend plus. Plus jeune elle était sportive, elle sortait tout le temps avec ses amies et en si peux de temps tout est parti en vrille. Les médecins disent que sa maladie est due au fait d'une rupture difficile, ou bien à cause de la perte d'un parent, enfin d'un traumatisme causé des années plus tôt, même si elle a toujours été trop fière pour l'admettre, maman lui manque. Dana n'est pas aussi forte qu'elle le montre, elle se cache derrière sa grande gueule et ses petits poings mais dans le fond moi je sais que c'est une princesse qui ne demande qu'a être sauvée, enfin, c'est une sorte d'appel à l'aide. Quoi qu'il en soit je ne lui parle plus depuis presque un an et même si je viens encore à la maison pour dîner de temps en temps elle reste là silencieuse devant son assiette, elle n'y touche pas, elle n'y touche même plus maintenant. Ses sautes d'humeur la rendent complètement invivable, madame hurle et tape des pieds pour un oui ou pour un non, je sais qu'elle est à la dérive et pourtant je n'arrive pas à l'aider ; non, elle doit s'en sortir seule, c'est une lutte intérieur qui dure depuis trop longtemps déjà. »
- Lyzbeth Holbrook à propos de sa petite soeur, Dana.

« Dana, chérie, tu veux bien descendre s'il te plais. » cria une petite voix légèrement étouffée qui semblait provenir de l'étage inférieur. Judith – ma belle-mère – semblait avoir envie de me parler, leur mariage était passé dont il ne pouvait y avoir pire nouvelles ; et je me trompais. Je sortais de ma chambre en prenant soin de refermer la porte derrière-moi, que cette sorcière me tire de on antre ne m'enchantais pas des masses. Je n'ai jamais su l'apprécier, je ne l'ai jamais aimée, pourquoi s'intéresserait-elle à mon père si ce n'est pour son argent. Mon père est âgé d'une cinquantaine d'année, Judith, elle n'a pas plus de trente ans, mais où est le problème ? Je descendais gracieusement les marches de l’escalier et je venais me planter face à elle, je croisais les bras tout en la méprisant du regard. « Ton père et moi avons quelque chose à t'annoncer ! » dit-elle d'un air enjoué, moi je regardais autour de moi, de droite à gauche lentement puis je reposais mes prunelles sur l'autre « Où est papa ? » avais-je sèchement répliqué « Je suis enceinte » lâcha t-elle comme un bonjour, comme-ci c'était totalement normal. Je la regardais en fronçant les sourcils, ce que je venais d'entendre ne me plaisais pas du tout mais alors pas du tout. « Serais-tu en train de me dire que... » je la méprisais du regard, je la regardais de bas en haut pendant un moment, je sentais la colère monter en moi « Où est mon père ?! Je veux voir mon père ! » je commençais à m'agiter, j'avais hausser le ton, j'étais retournée et elle se reculait un peu « Mais... » tentait-elle de placer mais je la coupais « Je VEUX parler à mon père ! » elle tentait d'en placer une de nouveau mais je la coupais encore « Non ! je ne veux pas parler avec toi ! » elle m'avait attraper le poignet et je l'avais repoussée violemment « Ne me touche-pas ! » avais-je crier, je devenais folle ; comment mon père avait-il put faire un enfant avec cette femme superficielle et stupide, cette femme qui n'est pas ma mère. « Maintenant ça suffit les caprices d'enfant gâtée, calme-toi Dana ! » elle se mettait à me réprimander maintenant « TU N'ES PAS MA MERE, ET TU NE LE SERAS JAMAIS ! TU NE FAIS PAS PARTIE DE CETTE FAMILLE ! » avais-je hurler avant de lui cracher au visage j'allais enfiler un manteau, je sortais de chez moi en claquant violemment la porte derrière-moi, la première chose que j'ai faite ? Je me suis rendue avec ma voiture dans un fast-food, le fast-food le plus gras qui puisse exister, et j'ai craquer, j'ai manger tout ce que je pouvais, j'ai manger jusqu'à ce que la peau de mon ventre tiraille, j'ai manger rapidement pour que mon corps ne puisse pas digérer toutes ces horribles choses grasses et pleine d'huile de friture, j'ai manger presque à en crever ; j'ai fais une crise, pour finir par me faire vomir, comme après chaque crises. Je suis rentrée chez moi vers une heure du matin, dans la maison tout était calme mais mon père était dans le salon, assis là un verre à la main. Il m'attendait, il semblait très inquiet et très en colère ; nous n'avons pas parlé tous les deux, il m'a juste fixé droit dans les yeux pendant peut-être une minute et je suis montée. Depuis que j'ai entamer mes études supérieurs je vois de moins en moins mon père et ma sœur, les études me prennent beaucoup de temps et je continue de rendre visite aux médecins.