i. Vous savourez un délicieux repas avec un ami -ou du moins avec un individu avec qui vous pouvez parler sans avoir une furieuse envie de dégainer une pelle ou de vous pendre- autour d'une table. mais malheur! il ne reste qu'une misérable part de pizza au fond de la boîte. comment réagissez-vous?
Pour commencer je fini en vitesse ma part afin de pouvoir poser l'ultimatum à mon ami en première. Il faut savoir que l'on a toujours un avantage de commencer. Poser la première réplique à un problème nous donne le principale rôle du scénario qui va se produire. C'est donc à la fin de ma part de pizza que je prend mon paquet de cigarette pour m'en griller une. Je fixe mon ami et pose mon bras qui tiens la cigarette sur la table qui est devant moi. Mon ami croise mon regard car oui, on fini toujours par faire attention à mon regard. Vous verrez. C'est à ce moment là que je commence à parler : « Ecoute Francis. » Nous l’appellerons Francis cet ami. « Il ne reste qu'une part de pizza et elle sera pour moi. » Viens alors deux possibilités de réactions : la première, l'ami en question n'est pas bête et ne réplique pas et vous laisse la part, la deuxième, l'ami en question commence à contester ce que je viens de dire afin d'obtenir la pizza. Le premier cas, comme vous l'aurez remarqué règle la fin de l'histoire, le deuxième en revanche me laisse un peu plus de travail. Étudions donc le deuxième cas. Rappelons que nous sommes à la fin de la pizza et donc qu'il s'est écoulé un certain temps depuis que mon ami et moi avions coupé la pizza. C'est alors sur cela que je vais jouer. N'oubliez pas que dans ce cas là, je fume une cigarette : objet de distraction pour le dit adversaire de l'ultimatum « Mais qui va prendre la dernière part de pizza ». Je tire donc plusieurs latte auxquelles je fais suivre une fumée de ronds afin d'emmener les yeux de mon ami vers autres choses que le morceau de pizza restante. Et c'est à ce moment là que je vais tout bêtement prendre la part, en croquer un morceau et finir par dire « Désolé mais, tu pourras pas dire que je t'aurais prévenue ».

ii. Désirant passer une heure ou deux à regarder un film avant de vous rendre dans un nightclub où vous boirez ardemment, vous vous rendez au vidéo-club du coin avec un ami, une conquête ou autre. vous épiez les rayons de la boutique, et alors que vous vous y entendiez le moins, votre compagnon émerge de nulle part avec une comédie romantique à la main -ce que vous détestez. comment réagissez-vous?
Dans ce cas-là, je pense que j'opterais pour la stratégie de « l'acceptation qui sera plus tard, détourné ». Vous devez vous demander de quoi je parle. Et bien c'est très simple. Lorsque mon compagnon, prenons toujours le cas de Francis. Donc lorsque Francis me montre ce dvd je lui montre un beau sourire et lui tapote sur l'épaule en lui disant « Toi, tu sais parler aux femmes ! » Et nous finissons chez lui ou chez moi. Il commence par mettre le dvd, nous nous installons tranquillement. Je mets en fonction ma patience et mime que je suis fatigué. C'est après avoir écrasé ma cigarette dans le cendrier que je me rassois plus près de mon compagnon et que je mets ma tête sur son épaule. Je joue évidement de la carte « Je suis fatigué » en accompagnant cela d'un bâillement. Francis comprend alors qu'il n'y a pas forcément d'intention romantique à ce geste et j'attend une scène où la tension sexuelle des acteurs et à un bon niveau pour relever ma tête, passer une jambe par dessus Francis afin d'être à califourchon sur lui. Il me voit alors de face. J'enlève mon pull ou mon tee-shirt suivant ce que j'ai et je lui dit « Bon, ton film me saoule, passons à l'action. » Là encore s'offre deux possibilités. La première il me trouve à son goût et je lui offre donc mon corps pour plus de tranquillité cinématographique. La deuxième, un vent sec qui me remettra les pieds sur terre. Dans le premier car, il n'y a pas besoin d'aller plus loin, le problème est résolu mais, dans le deuxième cas mon ennui est toujours présent et mon corps est blessé de ne pas avoir séduit. Je me dirige donc vers la télé, pose mes mains sur le lecteur dvd et appuie sur « eject ». Je remets calmement le CD dans sa boite et je m'en vais tranquillement vers le vidéo-club pour retourner le dvd. Avant de m'en aller je dis quelques mots à mon compagnon « Désolé, j'ai plus vraiment envie de regarder ce film à la con. Allons plutôt au bar pour commencer la soirée. »

iii. Vous vous baladez au parc, vous êtes sur le point de pecho sauvagement le mec ou la meuf qui vous fait de l'oeil depuis des lustres quand un groupe d'enfants vous asperge d'eau. comment réagissez-vous?
Se faire aspergé d'eau est une chose plutôt marrante. Je suis une fille qui aime les bonheurs tout simple de la vie alors dans ce cas-là je réagirais positivement. De plus, il parait que je suis incroyablement sexy lorsque je suis mouillé. Tout d'abords je commencerais à m'amuser avec les enfants, et comme la personne que j'ai envie de pécho me regarde avec un sourire je lui fais signe de venir. Cette personne là n'hésitera pas à porter secours à une jolie fille comme moi. De plus je lui ai fais un clin d'oeuil. Lorsqu'elle s'approche vers moi, je me rapproche un peu plus et lui dit « Si tu m'aides, tu pourras aider à sécher mes vêtement après si tu veux » et puis je m'en vais attraper un ou plusieurs gosses en signe de vengeance. Après avoir attrapé quelques enfants je m'approche de Francis, oui on prend toujours Francis car Francis c'est la vie, et lui dit « Alors, on s'en sort ? » d'une manière tout à fait ironique puisque Francis sera parfaitement dominé et mouillé d'une façon incroyablement sexy. Je lâche donc les deux enfants que je porte à bout de bras et enlève les quelques enfants qui ont décidés de s’asseoir sur lui. Je me mets donc à califourchon sur lui en signe de domination et lui glisse dans l'oreille : « Va falloir enlever ton tee-shirt si tu veux sécher plus rapidement. ». Cette phrase bourré d'intention coquine sera le début des sous entendus que Francis et moi allons nous dire sur le chemin pour aller chez moi ou chez lui. Au final nous ferons l'amour de façon tout à fait bestiale avec le corps humide et les cheveux mouillés.

iiii. Vous arpentez les rues de la ville quand vous bifurquer dans une ruelle moins fréquenté quand vous voyez au loin une mamie se faisant voler son sac, elle tente de se débattre en tapant le voleur à l'aide e canne mais rien n'y fait. comment réagissez-vous?
Appuyons ici que je ne connais ni la vieille dame et ni le voleur. Mon instinct se partage par la solidarité féminine avec ce qui est le plus juste à faire et parallèlement la vue d'un jeune homme tout à fait rebelle et attirant de ce fait. Pour commencer je me hâte à rejoindre la bagarre et tente de séparer les deux personne en attrapant le sac. Le voleur sera tout d'abord surpris de mes attentions et je profiterais de ce petit moment d'étonnement pour lui arracher le sac des mains et de celles de la vieille. Je mets le sac derrière mon dos et croise le regard du voleur. J'en profite pour lui dire « Tu pourrais faire autre chose pour occuper ton après-midi quand même ! » et je rends le sac à la veille dame qui me remercie avec enthousiasme. À ce moment-là je me sens comme une super-héros qui vient d'accomplir le premier geste de sa vie héroïque et cela fait du bien. Seulement je ne suis pas du genre à prendre la grosse tête alors je continue simplement mon chemin. L'histoire serait bien trop banale si nous l'arrêtions là. Alors continuons et imaginons que le voleur me rattrape sur mon chemin avec l'intention de me mettre dans son pieux. La conversation ressemblerait donc, un peu près, à celle ci : « Hé demoiselle ! T'as de la poigne tout de même. » « Mmh ouais, il parait. » « Ca te dit un verre avec moi ? » « Donc tu veux voler le sac d'une grand-mère sous mes yeux et ensuite m'inviter à prendre un verre ? » « Bah ouais. » « Bon ok, mais on le prend chez toi, ça sera plus rapide pour se sauter sauvagement l'un sur l'autre. ». Voilà, là je peux dire que l'histoire est finie.