elle a vécue son enfance en Finlande, c'est seulement au départ de sa mère qu'elle est partie avec son père aux états-unis の Depuis ses 18 ans elle travaille avec son père dans son cabinet de détective privé の pour de l'argent elle rend n'importe quel service の sa spécialité est les affaires d'adultère, un vrai business. の L'amour elle crache dessus. Pour elle ne réside qu'en roi le mot perversité masqué d'un voile léger hypocrite nommé Amour. の Elle apparaît au premier abord comme une fille ouverte, tolérante et communicative, mais tout n'est qu'un visage pour masquer sa froideur, son hypocrisie et son cruel plaisir à manipuler の Elle adore mettre de la vodka dans ses céréales, boire une donne de café, et parler très vite の Son hypocrisie fait qu'elle adule faire des coups bas par derrière. Patiente et calculatrice, elle attendra toujours le moment opportun pour agir の mademoiselle fait rarement le sale boulot, ses contacts se salissent les mains pour elle. の ne vous avisez pas de la trahir, elle vous fera sombrer の la persécution elle maîtrise sans jamais se faire prendre の La provocation ça l'amuse plus qu'autre chose. Elle appris à l'ignorer même si elle garde des faiblesses. の

Ses yeux implorent mon pardon alors que son corps s’écroule sur le sol. Les bras se collent à sa nuque comme pour s’enfermer dans un cocon protecteur. J’entends ses gémissements emprisonnés dans sa gorge. « pathétique » lance-je en m’accroupissant à ses côtés tirant ses cheveux vers le haut pour la forcer à relever sa tête. Sur ses joues coulent des perles de larmes alors que ses poings tentent d’empoigner en vain le sol. Elle murmure en un souffle fébrile à peine audible « Malin ce n’est pas ce que tu crois » Un sourire se fige délicatement sur mon visage alors que ma main sèche subtilement ses larmes. Malgré l’obscurité de la salle de cours de l’université, la lumière naturelle de la lune permettait de distinguer approximativement les formes dans la pièce. La lune donne un éclat ivoire rare à ses yeux fragiles suppliant en silence une promesse morte. Un soupir altier s’échappe entre mes lèvres. L’agacement me prend peu à peu remontant dans mes veines. « Tu m’avais promis que nous étions amies ? » lui demande-je. Sans la laisser répondre à ma rhétorique, je poursuis « tu as un drôle sens de l’amitié pour toucher au petit copain de tes amies » Dans un élan de folie nouveau, elle vocifère « c’est lui ! Malin ce n’est pas moi ! C’est Sultan qui te berne » Un rire jaune résonne dans la pièce avant de laisser retentir une bruit sourd. Elle porte la main à sa joue pour calmer la chaleur de la gifle. Dans son regard trône ce mélange d’incompréhension et consistance. « Tu sais ce qu’on faisait aux femmes traîtresses de l’après-guerre ? » la questionne-je en poussant du pied son corps contre les marches de l’estrade. Sans qu’elle puisse avoir le temps de comprendre, les ciseaux entre mes doigts avaient déjà coupé ses premières mèches de cheveux. Ses mains fébriles tentent de me repousser mais les ciseaux reviennent toujours vivaces arracher l’or de ses cheveux. Soudain dans un mouvement brusque elle à saisir les ciseaux avant de les propulser contre le mur. « Malin t’es folle !! » hurle t’elle avec sa tête dépouillée de chevelure. Mon corps se redresse progressivement. La vue de ce corps souillé, perdu et affolé me laisse d’une indifférence grossière. Elle allait payer pour sa trahison. D’un mouvement brusque, j’écrase sa main sous mon pied. Un hurlement de douleur lui échappe alors que pivote délicatement mon pied à droite puis à gauche pour lui faire mieux sentir mon poids. « écoute moi bien salope, tu peux pleurer autant que tu veux, je vais te détruire. Tu seras tellement usée que tu sauteras sur les rails d’un train à pleine vitesse » Mon pied lâche son emprise sur sa main avant de diriger mon corps vers la sortie. Je ne prends même pas la peine de regarder ce déchet flasque sur le sol. Je ne choisis par plaisir de persécuter les gens, ce sont les gens qui le cherchent. L’amitié, l’amour, toutes ces choses sont des promesses invisibles sur lesquelles j’ai établi mes règles. Laisse la trahison danser entre tes lèvres, et je prononcerais sans cœur ton châtiment cruel. La reine des piques ne s’incline que devant le Joker.

Entre nos lèvres se libère une passion exaltée et paradoxalement chétive. Mon corps se tord sous son touché. L’organe oiseux sous ma poitrine convulse inapte devant cette bestialité de nos entités. À l’aveuglette je reconstitue ses traits durs, déférente à cette convoitise qui se danse sur ses lèvres. Les pulsions dans ma dépouille vivante se pullulent, l’air me manque. Que sa chair me prive d'air faisant de lui à jamais assassin. Il pose son front suintant sur le mien, las. Ma main passe dans sa chevelure humectée de toutes ses larmes du ciel. Mon corps est comme désagrégé, brisé de l’intérieur. La nuit cache nos deux cadavres embourbés dans la nuit de cette avenue. En sursis du monde. « Tu as vu ces filles, toutes des putes» lui souffle-je à l’oreille en désignant d’un hochement de tête un groupe de filles. Avec un cynique honnête il répand son venin « tu n’es pas différente ». Mon corps se fige à la dureté de ces mots alors qu’il continue paisiblement sa marche. Jamais je ne saurais m'accoutumer à son cynisme et à son animosité sans considération. Ni règles, ni convention : cet homme vivait d’un libre-arbitre prohibé. Je haïssais cette triviale personnification du mal autant qu’elle m’était vitale. Il prenait toujours une ataraxie insalubre à frapper là ou le mal se ferait. Il s’amusait à perpétuellement à toucher mes asthénies, comme s’il souhaitait voir l’amertume m’accaparer. Il m’assassinait, brûlant les derniers éclats d’un cœur cruel, d’un petit feu alangui et saumâtre. Le paradoxe est que l’algie qu’il me cause me fait du bien. C’est peut-être cela l’amour : cette souffrance sans nom comparable à un merdier. « Sultan, tu as raison » lui murmure-je en me rattachant à son bras. Il le savait déjà. Je ne faisais qu’admettre une vérité connue de tous. Je me risque à le regarder de ses yeux sombres comme le plumage d’un corbeau. « Toi seul es différent, et ta différence te damnera aux enfers » Un sourire jaune s’échappe entre ses lèvres alors qu’il allume une cigarette. Je me risque à le toucher. Mes doigts effleurent la peau assainie de son visage en un mouvement de la va et vient qui se descend sur son cou à découvert. Mon corps brûle sans que je puisse distinguer la douleur à l’ataraxie. « Tu me tues » lui dis-je, sans moi même bien comprendre le sens de ma phrase. La fumé s’échappe de ses lèvres, son regard divague dans l’abîme de ses songes. « achève moi Sultan ainsi je serai tienne à l’éternité » Il attrape ma main puis relève enfin son regard vers le mieux. Soudain je sens l’extrémité de sa cigarette s’enfoncer sur mon poignet. Un crie de peur et de douleur m’échappe « Je t’ai marquée pour l’éternité. Ton corps porte mon emblème. Heureuse ? » Qu’il m’impose ses axiomes, les faveurs de mon être lui sont destinées. Il m’avait rendue sans que j’y prenne garde, assujetti à sa miséricorde. Je ne cherchais, je ne désirais à cet instant que son corps et son âme. Aussi cynique, violent qu’il pouvait être, la propension néfaste que je lui éprouvais était burinée en moi.