« - Lâche-moi putain. T’es pas bien. Tu me veux quoi encore. T’es dérangé. Tu vas faire quoi, tu veux bien me dire? Tu vas me frapper? C’est ça. T’es doués pour ça, gros con. Allez. J’attends. Défonce-moi la gueule. J’en ai rien à faire.» Lily était devant son père en train de le provoquer. Ça avait toujours été comme ça. La jeune femme n’avait jamais connu sa mère, elle était partie alors qu’elle était petite. Aucune idée de son visage, aucune idée de ce qu’elle pouvait bien avoir l’air. Tout ce qu’elle connaissait d’elle était un grand vide. « - Lâche-moi putain.» Il tenait fermement son poignet alors qu’elle lui criait littéralement dessus. Vie de merde. Fuck off. Elle détestait son père et tout ce qu’elle voulait s’était quitté cet appartement miteux. Il ne lui avait jamais apporté rien de bon et avait toujours réglé les problèmes par la force. Elle ne connaissait rien d’autre que la souffrance, le mensonge, la force et tout ce qui va avec un père drogué et alcoolique. Mentir. Filer en pleine nuit et faire des conneries était tout à fait son genre. Elle voyait la rage dans ses yeux. La jeune femme bougeait son bras question qu’il la lâche, mais il ne faisait que serrer sa main autour de son poignet. « -Putain, tu me fais mal.» Un coup violent venait s’échouer sur sa joue. Un léger cri qu’elle lâchait. Sa lèvre se fendait et le sang perlait doucement contre sa peau. « -Ta gueule Lilly, j’te dis. Tu sais ce que je peux te faire alors tu la ferme et tu fais ce que je te dis.» Son regard se posait dans celui de son père. Sa main libre venait essuyer le sang sur sa joue. « -Je ne vais rien faire et je ne vais surtout pas vendre ta cam de merde alors tu va me foutre la paix et te faire baiser.» Son père la prenait par les épaules et la plaquait avec force contre le mur. Elle ne voulait rien savoir. Elle ne voulait pas faire ce qu’il lui demandait. Point. C’est tout. Elle ne lui devait rien. Elle ne voulait rien avoir à lui obéir. Simplement. Les mains de son père contre ses épaules, il lui cri dessus. Elle n’écoute plus. Elle part. Elle le laisse faire. Les coups s’accumulent. La souffrance est familière.

L’adolescente poussait la porte de l’appartement de son père. Il était tard. Elle avait passé la nuit ailleurs. Elle avait passé sont temps autre part. Complètement défoncée, elle se glissait à l’intérieur et appuyait son dos contre le mur de l’entrée. Appartement, elle n’était pas la seule à ne pas dormir et à être complètement stone. Son père l’attendait. Il ne semblait pas être dans le meilleur de son état. Ses pupilles dilatées se posaient sur son père qui se levait d’un bond et venait vers elle. « -T’étais où? Tu veux me dire. Tu as pris quoi. Tu as commencé à prendre de la drogue. Tu sais ce que je pense. T’es qu’une conne, comme ta mère. Tu vas nous ruiner.» Silencieuse. Elle se taisait. Il la plaquait contre le mur en se collant à elle. Un frisson de dégout passait sur sa peau alors qu’il passait ses mains contre son corps frêle. « -Qu’est-ce que tu fou, lâche-moi. T’es dégoutant.» Elle ne pouvait pas bouger parce qu’il l’empêchait de le faire. Elle tentait de la pousser, mais ses mains se faisaient de plus en plus insistantes. « - Lâche-moi gros porc.» Les mains se son père glissait contre sa poitrine pour venir contre son ventre et se glisser sous sa robe. Elle sentait ses doigts contre le tissu de sa culotte. « -Laisse-moi faire.» Elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas le laisser faire. Un coup. Elle lui donnait un coup dans les côtes et se mettait à courir vers la cuisine. Il la suivait. Les cris volaient dans tous les sens. Hors de question qu’elle le laisse faire. Hors de question qu’elle se fasse baiser par son père. Il la rattrapait et la jetait contre le comptoir. Son ventre percutait avec force le rebord. Son souffle lui manque. Elle le sent se coller à son dos. Elle ne respire plus. Elle hurle. Il remonte sa robe. La jeune femme est prise de panique. Ses doigts chercher quelque chose. Un couteau. Elle ne peut pas. Black out. Le temps arrête. Elle perd la notion du temps et quand elle ouvre les yeux, le cadavre de son père est étendu contre le sol. Du sang sur ses mains et sur ses vêtements. Du sang sur le sol. Du sang partout. Qu’est-ce qu’elle vient de faire? Incapable de réagir. Elle ne pouvait pas rester à ne rien faire. Elle ne pouvait pas allez en prison. Elle devait nettoyer et foutre le camp.